Rompre via le web

J’ai d’abord cru à une grosse plaisanterie digne d’un poisson d’avril. Il n’en est rien. Rompre sur le web, c’est désormais possible grâce au site jetequitte.com. Nouvelle ère, nouveaux moyens de communication, nouvelle méthode pour annoncer une rupture. Est-ce une issue inévitable ? Quoi qu’il en soit, la méthode me laisse perplexe…

C’est donc au gré de mes errances sur le web que j’ai découvert ce site (jetequitte.com) qui, comme son URL l’indique, propose aux personnes de rompre via le net. Le principe est simple : il suffit d’indiquer son prénom, celui de l’être « aimé auparavant mais plus maintenant » et de laisser le message que vous souhaitez. Rendez-vous compte, on peut même mettre la photo du couple qui, après l’annonce, ne sera plus ! Fantastique non ? Vous aurez ainsi droit à une annonce sur le site toute une soirée durant… Vous serez la star.

Voilà donc une méthode bien moderne pour signifier à votre conjoint la fin de votre histoire. Elle est pas belle la vie ? Ceci étant, n’est-ce pas la suite logique et prévisible de ce que l’on nomme pompeusement le web 2.0 avec sa kyrielle d’outils pour réseaux virtuels ?  Car il s’agit bien de la forme extrême de ce mode de partage virtuel de sa vie… Quitte à partager sur le web sa vie avec une foule d’inconnus (ah non, pardon, on appelle çà des amis sur Facebook), autant partager tout… même sa rupture ! Qui plus est, faisons le à l’insu de la personne avec qui on est en couple. C’est tellement mieux et tellement plus drôle. Par dessus tout, tellement plus courageux et honnête.

En effet, voici un site qui encourage à ne pas assumer sa décision terminer une histoire de façon on ne peut plus lâche, bien à l’abri derrière son écran d’ordinateur. Sans avoir à l’annoncer en direct et en face à la personne concernée. Apprendre cette nouvelle lorsqu’on en n’est pas l’initiateur est déjà dur, mais là c’est le coup de grâce. Cette méthode est abominable, odieuse et abjecte.

Ouf, ça fait du bien de vider son sac !!!!

Un commentaire

  1. Ca rassure toujours de voir qu’il y a pire :@ (mais quand même, oh my god!)


Comments RSS TrackBack Identifier URI

Laisser un commentaire